9 septembre 2009
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Published by Eric et Danaou
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Secrets du Gâtinais
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Published by Danaou
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Secrets du Gâtinais
29 juillet 2009
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Vous rappelez-vous de la rencontre
avec un membre de la
Confrérie "Les Trousseurs de Gâtinaises" ? (yaka cliquer !)
Voici le programme de cette vitrine où traditions et parfums
du Terroir de la Seine-et-Marne (Gâtinais du nord dit "français")
80eme Foire à la volaille d’Egreville
le samedi 13 décembre
Exposition sous la halle des volailles, concours de plumage à 11h.
Visite aux exposants des produits du terroir et aux éleveurs.
Remise des prix place Massenet à 12h45.
Ouverture du concours gastronomique à 15h.
Défilé des confréries avec la fanfare.
Intronisations par les “Trousseurs de Gâtinaises”.
Remise des prix du concours gastronomique sous la halle à 17h.
Toute la journée : Dégustation-Vente.
Nous vous prévenons dès à présent...
Ainsi vous pouvez cocher votre emploi du Temps...
Traditions ancrées dans le Terroir garanties !!!
N'hésitez pas à laisser des commentaires !
A bientôt !
Published by Danaou
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Secrets du Gâtinais
27 mai 2009
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Nous avons rencontré un membre de la Confrérie "Les Trousseurs de Gâtinaises" dans la cour de la Ferme traditionnelle,
reconstituée pour une journée, au domaine de Lisledon :
Elle nous explique :
"C'est une association avicole de promotion de la "Poule Gâtinaise"
Dans le Gâtinais, l'élevage des volailles "Gallus" a toujours été important.
Elles sont élevées en liberté !
Dans le Gâtinais français, en décembre, sous la Grande Halle d'Egreville,
le Marché au Gras accueille tous les gourmets qui préparent les Fêtes de Fin d'Année !
Published by Danaou
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Secrets du Gâtinais
27 mai 2009
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Dimanche dernier, au domaine de Lisledon, il y avait aussi, la reconstitution d'une cour de Ferme en Gâtinais... il y a longtemps !
Voici notre découverte...
..."un éminceur d'orties" à manivelle !
Dans une glissière en bois, les orties y sont poussées vers la manivelle,
et broyées, elles tombent dans le panier !
En Normandie, je voyais les personnes âgées, couper à la faucille les orties dans les fossés des chemins, les rouler dans le
coin du tablier. En arrivant à la maison, sur une planche de bois, ces orties étaient émincées avec un grand couteau, puis distribuées aux dindonneaux dans une assiette pour faire
"monter le rouge" de leur crête. Ils en étaient gourmands !
Comme les autres volailles étaient attirées par cette friandise, la fermière les tenait éloignées avec une
baguette...
Avez-vous des anecdotes à raconter ? Utilisez les
commentaires !!!
Bientôt, un article sur la Confrérie des Trousseurs de Gâtinaises d'Egreville...
Published by Eric et Danaou
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Secrets du Gâtinais
14 mai 2009
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Alors ? A quoi peuvent servir ces si jolies fleurs de sureau ?
Si on les mélange à de la rhubarbe... Cela devient de la confiture parfumée, au goût pétillant !
Cette magnifique idée m'a été offerte par la Fée des Confitures insolites du Gâtinais français,
"Au dessus, sur l'étagère du haut"
Notre confiturière est une ancienne parisienne arrivée dans le Gâtinais français depuis environ 10 ans...
Elle a créé 25 sortes de confitures insolites. Surtout, si vous la rencontrez... Devant son étalage gourmand, on admire, on goûte, on papote, on emporte !!!
Ses pots joliment décorés ont un secret... La recette de la confiture choisie !!!! Oui ! vous avez bien lu... La recette
est offerte !
Voici le lien
link où vous pouvez lui écrire pour lui demander l'agenda de sa présence sur les
manifestations régionales !
Bonne journée avec le soleil au coeur !!!
Published by Danaou
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Secrets du Gâtinais
2 mai 2009
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Plusieurs peuples gaulois ont primitivement habité le territoire qui forme le département du Loiret ; les Carnutes occupèrent la partie septentrionale, et les Senons s'étendaient vers l'est, dans le pays appelé depuis Gâtinais.
Ce territoire d’entre Loire et Seine est coupé du sud au nord en deux parties
quasi-
égales par le cours de la rivière du Loing.
le Gâtinais est une région à part entière, constituée d’une mosaïque de petits pays variés
mais sans limites naturelles et une de ses particularités est qu’il n’a pour ainsi dire
jamais constitué un ensemble administratif homogène: même aujourd’hui il est partagé
entre trois régions : Ile-de-France, Centre, Bourgogne, et quatre départements :
Seine-et-Marne, Essonne, Loiret et Yonne.
Les spécialistes préfèrent opter pour une délimitation à géométrie variable, sans
contours rigoureux, pour aboutir à un grand périmètre Gâtinais-Puisaye qui semble
présenter une certaine cohérence de coutumes et de traditions.
Ainsi au nord le Gâtinais débuterait vers Saint-Fargeau-Ponthierry (Seine-et-Marne), à
l’ouest il descendrait par la vallée de l’Essonne et poursuivrait sa course jusqu’au cours
de la Juine avant de venir longer la forêt d’Orléans.
Au sud le Gâtinais suivrait la rive droite de la Loire qu’il quitterait en direction de Lavau
et de ses collines de la Puisaye puis il remonterait par la vallée de Tholon et la rive
gauche de l’Yonne.
Pour des raisons historiques le Gâtinais est généralement divisé en deux grands territoires :
· au nord, le Gâtinais français qui comprend le sud des départements de l’Essonne
et de la Seine-et-Marne ;
· au sud, le Gâtinais orléanais qui englobe l’ouest du département du Loiret auquel
on peut rattacher le Gâtinais sénonais au nord-est du département de l’Yonne.
Et la région possède deux capitales : Nemours et Montargis.
(le "vieux Montargis" - création personnelle)
Etymologie du Gâtinais :
Certains historiens lui trouvent une origine latine ou germanique, mais les deux explications se recoupent pour désigner une région où la forêt est partiellement défrichée et clairsemée, où alternent bois, prairies et champs.
Pour certains, le nom de Gâtinais vient du mot latin Vastum qui signifie large et étendu.
D’autres trouvent au terme Gâtinais (vastinen, vastnensis, vastinetum) une toute autre
origine, bien qu’également latine, signifiant un pays dévasté, ravagé et incendié, qui
faisait certainement référence à la période des grandes invasions ; en effet la région se
trouvait être sur le passage des différentes troupes nordiques des 5ème et 6ème siècles.
Plus généralement, dans l’opinion populaire et dans la tradition locale, on admet que par
sa racine franque wastina ou wast, le terme Gâtinais indiquerait une région de terres
désolées et désertes, sablonneuses et peu fertiles.
Alors avec un pays aux contours si flous comment savoir si on y est ? il y a
les produits du terroir…
LE SAFRAN DU GATINAIS
L'usage du safran
(crocus sativus) remonte à la plus haute antiquité. Des auteurs, tels qu'Homère, Pline,
Virgile, Quinte-Curce, en font mention.Le safran était connu et apprécié des anciens. Il est fort probable qu'après avoir eu connaissance des propriétés de cette plante, les Arabes en introduisirent la culture en Afrique du Nord, puis en Espagne.
Sur l'époque et l'origine de son introduction dons le Gâtinais, on n'est pas non plus fixé avec certitude. Il est fort probable que cette culture soit bien antérieur à 1698, date où un édit de Louis XIV reconnaît officiellement cette culture. En effet, des minutes des baux retrouvées dans l'Orléanais, beaucoup plus anciennes que cette date, font mention de la culture du safran.
Du 16ème au 19ème siècle, la ville de Boynes (entre Beauce et Gâtinais) fut la capitale
mondiale du safran. Il existait même une tradition safranière : les bulbes de ce crocus si
particulier entraient dans les dots de mariage. Il y avait également un carnaval du
safran.
C'était à la foire de Beaune-la-Rolande ou à celle de Boynes que se vendait la meilleure
partie des safrans du Gâtinais que les étrangers venaient acheter eux-mêmes. "Le
territoire de Beaune abonde en safran et les habitants des environs en font un grand
trafic" (Chroniqueur 1780).
Jusqu'au 17ème siècle, les Allemands et les Hollandais venaient acheter leur safran à
Boynes, début Novembre, puis la vente se fit par commissionnaires demeurant à Pithiviers et le marché du safran cessa de se tenir à Boynes. Le déclin du safran
s'amorce à la fin du dix-neuvième siècle avec les hivers rigoureux de 1880 et 1881qui font disparaître une grande quantité de
bulbes, car le safran ne résiste pas à des températures de moins 13°.
Puis l'exode rural, le coût de la main-d’oeuvre, le développement des colorants de
synthèse et la demande qui diminue donnent le coup de grâce à la culture du safran. Le dernier champ disparaît
en 1930.
En 1987, une association "Les safraniers du Gâtinais" est créée par un groupe d'agriculteurs et l'année suivante, ils font venir 50 000 bulbes en provenance du Cachemire. Avec ce produit de luxe, l'association veut retrouver non seulement une valeur du patrimoine régional mais aussi développer un projet alliant recherche agronomique, tourisme vert, mécanisation de la récolte et débouchés de vente. Bien sûr, le projet est ambitieux et le challenge difficile à relever, mais c'est un bel exemple de diversification et de sauvegarde de la tradition ancestrale.
Le musée du safran
Depuis septembre 1988, Boynes possède un musée du safran qui mérite le détour. Dans
une ancienne maison de marchands de vin, plusieurs salles ont été aménagées qui présentent un survol historique et anecdotique de la commune, mais surtout une histoire des mutations agricoles de ce pays.
Pour soutenir cette activité traditionnelle : les safraniers du gâtinais/link
LE MIEL DU GATINAIS
Ses origines.
Le Miel du Gâtinais existe depuis le moyen âge.Il s’est affirmé très tôt comme l’un des plus réputés en France. Les rois de France qui aimaient venir dans le Gâtinais lui ont donné ses premières lettres de noblesse.
Puis au XIXème siècle les avancées techniques des apiculteurs du Gâtinais ont contribué à la production d’un miel de grande qualité. On a alors commencé à parler des miels surfins du Gâtinais, généralement les mieux payés du marché.
Il s’agissait alors d’un miel à dominante de sainfoin et de trèfle incarnat : A
l'époque du transport par chevaux et vu la proximité de la capitale, il y avait beaucoup
d'élevages, de rendez-vous de chasse et de relais de la poste, dans la région. Mais
pour nourrir ces animaux, il y avait aussi beaucoup de champs de trèfle, de sainfoin et de luzerne, très fréquentés par nos amies les abeilles.
Profitant de cette aubaine, les apiculteurs de la région se sont alors mis à faire connaître le précieux produit,
naturel, fabriqué par les abeilles, en lui donnant le nom de "Miel du Gâtinais".
Aujourd’hui
La flore a changé et le sainfoin est devenu rare. Mais le terroir demeure et le Gâtinais continue de produire des miels très recherchés, en particulier pour leur douceur et leur finesse…. E
t il y a une production locale de tous les produits à base demiel : du pain d’épices jusqu’aux bonbons.
A visiter : Le musée vivant de l'apiculture Gâtinaise : Musée Vivant de l'Apiculture – ttp://www.museevivant.com/) …Eh oui, le Gâtinais est terre de gourmands
!!!
Pour en savoir plus : link
Published by Eric
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Secrets du Gâtinais